Je tenais à écrire un article sur ma plus grande passion, celle qui me fait vibrer, qui me fait rêver, et qui ne me déçoit jamais (ou presque jamais du moins): la littérature.
Je suis accro à la lecture depuis que j’ai appris à lire et c’est le plus grand bonheur de ma vie. J’aime partager mes lectures et les analyses qui en découlent avec mes classes de bac pro et de BTS, et j’apprécie tout particulièrement les échanges avec ceux qui s’y intéressent vraiment. Cette année, j’ai la chance d’avoir de très bons groupes avec lesquels je peux vraiment dialoguer et parler littérature. Mais parfois, en bons jeunes un peu fainéants qu’ils sont, ils me déçoivent. Un exemple: j’ai donné à l’une de mes classes de BTS un devoir sur les objets dans la littérature. J’attendais d’eux une analyse poussée sur la symbolique de ces objets qui occupent une place très importante dans le genre littéraire du conte. Vous voulez savoir à quoi j’ai eu droit? A deux ou trois très bonnes copies, à cinq ou six plagiats Wikipédia, et à cinq devoirs non rendus. Voilà. Je suis passionnée par ce que je fais, je m’y donne à 100% et en retour, je n’ai parfois pas grand chose. Les humains me déçoivent… mais la littérature me comble. C’est donc avec cette dernière que je vis une histoire d’amour intense.
Si la littérature est toute ma vie, je peux affirmer avec certitude que William Styron en est le plus grand amour. Voilà bientôt 10 ans que j’ai découvert cet écrivain américain et que je lui voue un amour à la fois inconditionnel et infini. Ses œuvres sont gravées dans ma mémoire: elles me touchent et me parlent comme personne n’a jamais su le faire. Sophie’s choice, Set this house on fire, Lie down in darkness…: aucun de ces romans n’échappe à la règle.
Alors oui, les livres sont mon refuge face à la bêtise humaine. Ils m’aident à tenir quand je me sens seule ou abandonnée. Ils sont toujours là pour moi et ils me rendent heureuse. J’essaye de leur rendre la pareille en les faisant découvrir autour de moi. Vous comprenez donc désormais un peu mieux pourquoi je continue d’alimenter ce blog avec passion.
« La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer », a écrit le critique Roland Barthes. Et il a bien raison.